Résumé éditeur :
Quand, du cœur du volcan, elle renaît à la vie, elle ne sait plus rien d’elle ni du monde. Doit-elle croire cette « voix » qui lui dit qu’elle est seule survivante d’une race maudite ? Doit-elle croire ce miroir qui lui révèle la jeune beauté de son corps et l’horreur démoniaque de son visage ?
Cette fatalité, elle la refuse, elle veut elle-même se chercher et se trouver. Masquée, elle partira à l’aventure, au milieu des périls d’un monde sauvage.
Bientôt capturée et soumise au bon plaisir de Darak, un chef de bande, elle va se révéler douée d’étonnants pouvoirs. Certains la disent sorcière, d’autres la proclament déesse. Qui est-elle vraiment ? Elle est prête à tout pour le découvrir…
Critique :
J’ai décidé de vider ma PAL papier un peu pour faire de la place et je me retrouve à lire un énorme tome (1068 pages) intitulé La Saga d’Uasti, qui regroupe trois romans de Tanith Lee. La Déesse voilée est le premier tome. Les autres devraient bientôt suivre.
La déesse voilée est un récit de fantasy “old school” avec nombreux voyages et de multiples épreuves pour l’héroïne. Elle traverse ce monde brutal et dominé par les hommes. Elle est tour à tour déesse, prisonnière, amante, sorcière, esclave. Elle est aussi hanté toujours par le même homme… L’originalité de ce texte réside dans le fait que le personnage principal soit une femme, qui aborde sa situation d’un autre point de vue que celui de ses comparses et elle doit souvent s’imposer dans ce monde masculin.
Je garde un souvenir mitigé de la fin. En ce qui concerne les révélations sur l’héroïne, c’est très satisfaisant mais je n’ai pas aimé le rebondissement que les permet. Le mélange SF / fantasy ne m’a pas convaincue.