Je viens de me relire Mécomptes de fées, un roman de Terry Pratchett qui se passe sur le Disque-Monde et avec pour protagonistes les sorcières de Lancre. Ca faisait un bout de temps que je ne l’avais pas lu celui là. Mes éudes m’ont fait relire tous les autres de la séquence des sorcières mais pas celui là.
Résumé :
Une des sorcières de Lancre, Désiderata vient de mourir. Elle travaillait surtout comme marraine fée. Elle a légué sa baguette de marraine fée à Magrat avec pour instruction d’aller à Lancre SEULE et d’empêcher le mariage de sa filleule, Ella. Contrairement aux recommandations de feu Desiderata, Magrat n’arrive pas à se débarrasser de ses deux aînées, Nounou Ogg et Mémé Ciredutemps. Elle fera donc le chemin avec ces deux-là et viendra à l’aide de la jeune fille…
Critique :
J’adore la séquence des sorcières. Je la trouve beaucoup plus riche en matière de références. Trois soeurcières parodiait Hamlet et MacBeth, Nobliaux et Sorcières s’attaquait au folklore autour des fées et aussi au Songe d’une Nuit d’Eté. Maskarade ressemblait pas mal au Fantome de l’Opéra mais avec une quantité industrielle de références au monde de l’Opéra en généra et enfin Carpe Jugulum nous parlait des vampires. Ici, Terry Pratchett va nous parler des histoires, précisement des contes de fées et de l’influence de la trame narrative.
Le roman se découpe en deux parties grosso modo : le voyage des sorcières vers Genua, très drôle avec Nounou Ogg en globe trotter multilingue et la résolution du problème de Genua. La première partie est plus réussie. J’ai ricané bêtement en lisant certains passages, ce qui ne m’était pas arrivé depuis longtemps. Mais la seconde partie est très agréable aussi.
Genua est un pays marécageux, chaud. C’est un pays différent où les sorcières n’existent pas mais certaines femmes comme Mrs Gogol pratique le voodoo et crée des zombies. A la tête de ce pays, Lilith, une femme pas du coin mais qui croie en la puissance des histoires. Elle tente à tout prix de faire entrer la vie des gens dans des histoires, qu’ils soient d’accord ou non. Or Ella, aussi appelé Embers et Emberella, va se retrouvé obligée d’aller à un bal, le genre de bal où on danse avec le Prince et où on perd son souliere etc etc et Ella n’a pas envie d’épouser ce prince…
Le pouvoir des histoires est quelque chose que les sorcières de Lancre affronte depuis le premier tome de leur séquence mais ici cette confrontation est beaucoup plus personnnelle pour Esméralda Ciredutemps et il lui faudra se battre pour imposer SA fin de l’histoire…