Je voudrais d’abord remercier les éditions Marathon et le site Simplement Pro pour m’avoir fait bénéficier de la lecture de ce roman. Et en prime, en avant première 🙂
Résumé éditeur :
Quelle surprise pour Aliénor et sa sœur d’apprendre, à la réception d’un courrier de la mairie de Vabres, qu’elles sont propriétaires d’une parcelle sur la commune.Se rendant sur place, Aliénor va découvrir avec étonnement que sa grand-mère qu’elle n’a connue que réservée et froide est restée dans la mémoire des habitants comme une jeune fille chaleureuse et engagée dans la résistance. Nouvelle stupéfaction lorsqu’un cadavre est mis à nu sur leur parcelle. Qui est-il ? Que fait-il là ?
Critique :
J’avais précédemment lu Dam’, le premier tome cette série autour d’Aliénor et vous pouvez retrouver la critique ici. J’ai accepté ce second roman sans vraiment lire le résumé, parce que j’avais aimé ma première expérience de l’écriture de l’auteure. Je n’avais pas tout de suite compris que c’était la suite et pourtant, outre le résumé avec le nom des personnages, je trouve qu’il y a une véritable identité de la série : les magnifiques couvertures, sobres mais évocatrices et le titre en trois lettres et apostrophe.
Sans avoir relu mes notes sur Dam’, j’ai bien retrouvé Aliénor. Elle a évolué depuis le premier tome et est devenue sobre. Elle lutte tant bien que mal pour le rester. Elle a toujours ce lien ambigu avec sa famille, proche de sa sœur, qui lui donne force et détermination, mais avec des sentiments mitigés pour ses parents.
Coté enquête, j’ai trouvé l’histoire intéressante mais assez prévisible. L’histoire nous plonge dans les années 40s, marquées par la Seconde Guerre mondiale. Vabres était en territoire libre et lieu de passage pour ceux qui pourraient désirer fuir la zone occupée. Au cœur de l’intrigue, l’histoire d’une jeune résistante, la grand mère maternelle d’Aliénor et de sa sœur. J’ai compris assez vite qui était le meurtrier du cadavre découvert, même si je n’avais pas tous les tenants et aboutissants de l’intrigue.
J’avais décrit le premier tome comme un récit initiatique. Je trouve que ce tome est teinté d’un sentiment d’apaisement et ce, pour plusieurs raisons. Tout d’abord au travers des liens qu’Aliénor tisse avec Lisette, sa nouvelle amie, journaliste locale. Les forts sentiments d’Aliénor, sa colère et ses tourments, étaient contrebalancés par la bonhommie et la zénitude de sa nouvelle amie. Le dénouement tourne aussi autour de cette idée de faire la paix avec le passé.
En conclusion, j’ai passé un bon moment de lecture avec Sam’. Certes l’intrigue m’a semblé prévisible mais il y a un coté feel good dans ce tome qui m’a beaucoup plu. J’espère cependant que ce n’est pas ma dernière rencontre avec Aliénor.